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Nos adresses coup de coeur à Paris

 

 
  • Astier, 44 rue Jean-Pierre Timbaud 11°

Nous nous sommes régalés dans cette institution du quartier Oberkampf : la cuisine est goûteuse, le service impeccable et le plateau de fromages à volonté bien garni. Dommage que les tables soient autant rapprochées les unes des autres.

 

  • Café Charbon, 109 rue Oberkampf 11°

Il paraît que c'est cet ancien café qui a ouvert le bal des cafés branchés de la rue Oberkampf dans les années 1990. L'endroit est bondé lors de l'happy hour mais très sympa pour boire un verre. Les cocktails sont bien dosés. 

 

  • Café de l'Industrie, 17 rue Saint Sabin 11°

Nous avons déjeuné avec beaucoup de plaisir dans ce bistrot de quartier. Tout d'abord, les lieux sont décorés à l'ancienne et disposent de plusieurs salles ; le service est très agréable et rapide, les jeunes femmes charmantes. Enfin, la cuisine est à la hauteur avec une bonne carte : excellente blanquette de veau comme à la maison.

 

  • Le Baron Rouge, 1 rue Théophile Roussel 12°

Ce bar à vins juste à côté du marché d'Aligre est l'endroit idéal pour faire une pause. En savourant notre verre de Givry et notre assiette de charcuterie, nous étions aux premières loges devant le va-et-vient des habitants du quartier venus remplir leurs bouteilles aux tonneaux de vin en vrac qui trônent dans le bar.

 

  • La Rotonde, 6-8 place de la Bataille de Stalingrad 19°

Lors de notre balade le long du canal Saint Martin, nous avons déjeuné au restaurant de la Rotonde de la Villette, récemment rénové. Sur l'immense esplanade de Stalingrad, le bâtiment du XVIIIième siècle accueille désormais une brasserie sous un dôme lumineux. L'espace ainsi décloisonné offre un cadre aérien pour apprécier les bons plats créatifs d'une carte restreinte. Malgré la convivialité de l'atrium, on peut regretter un volume sonore qui s'amplifie énormément au fur et à mesure que la salle se remplit.

 

  • Hôtel du Nord, 102 quai de Jemmapes 10°

Toujours le long du canal Saint Martin, nous avons fait une pause au célèbre Hôtel du Nord transformé en bar restaurant. Les lieux n'ont plus grand chose à voir avec le cadre historique du film éponyme mais on s'y sent bien : très bon chocolat chaud.

 

  • Pikilia, 1 avenue Gambetta 20°

Ce petit restaurant grec fait également traiteur : les spécialités sont savoureuses et c'est un régal de choisir différents plats pour les partager après une matinée de marche au cimetière du  Père Lachaise. On mange à la grecque c'est à dire en piochant dans l'assiette de tarama, de houmous, de tzatziki, de caviar d'aubergines avec du pain pita. Le patron, qui est également aux fourneaux, est très accueillant et se met en quatre pour vous faire plaisir !

 

  • Chartier, 7 rue du Faubourg Montmartre 9°

On adore venir dans cet authentique établissement classé monument historique. Sa cuisine française de qualité n'a pas changé tout comme la philosophie d'origine : proposer un repas digne de ce nom à un prix modeste ... et, en effet, le Bouillon Chartier continue à pratiquer des prix imbattables ! Tradition et diversité se déclinent dans les assiettes : classique céleri rémoulade, incontournables filets de harengs pommes à l'huile, sauté de porc aux olives, véritable tripoux "La Naucelloise" (délicieux), dame blanche meringuée et mousse au chocolat. Nous avons tout savouré en appréciant le charme du décor et le ballet incessant des serveurs au gilet noir et au tablier blanc, à l'efficacité sans pareille. Le service est bon enfant et l'addition est faite directement sur la nappe en papier.

 

  • Chez Julien, 16 rue du Faubourg Saint Denis 10°

Idéal pour dîner après le spectacle (jusqu'à 1h du matin), cette brasserie classée monument historique est de style Art nouveau : moulures, miroirs immenses, "femmes-fleurs" peintes sur pâte de verre. La cuisine est à la hauteur du cadre.

 

  • Delaville Café, 34-36 boulevard Bonne Nouvelle 10°

Sous des plafonds anciens, un endroit sympathique et animé pour boire un verre en attendant l'heure du spectacle.

 

  • Théatre du Gymnase - Marie Bell, 38 boulevard Bonne Nouvelle 10°

Nous avions réservé sur internet nos places (billetreduc.com) pour l'excellente pièce de théatre "Hollywood". Daniel Russo, Dominique Pinon et Samuel Le Bihan sont épatants et leur interprétation confère au scénario une intensité croissante. La salle inaugurée en 1820 est jolie mais les fauteuils sont trop étroits. Petit bémol largement compensé par cette belle soirée de rires.

 

  • Restaurant du musée d'Orsay, 62 rue de Lille 7°

Au coeur du musée d'Orsay, nous avons déjeuné dans l'ancien restaurant de l'hôtel de la gare d'Orsay : le menu est bon et pas cher, et c'est un ravissement de s'installer dans cette magnifique salle restaurée.

 

  • La Régalade Saint Honoré, 123 rue Saint Honoré 1°

Le chef Bruno Doucet a ouvert une réplique de son restaurant bistronomique (du XIV°) de l'autre côté de la Seine. Le cadre est sobre et la cuisine excellente, travaillée avec des produits de qualité. Parmi les dernières tendances, la "bistronomie" désigne une cuisine moderne, à la fois simple, innovante et décontractée. On regrette tout de même ici, un service inégal, à la tête du client ...

 

  • Kong, 1 rue du Pont Neuf 1°

Pour apprécier une jolie vue sur la Seine, rien de tel que de monter jusqu'au bar restaurant Kong. En cette fin d'après midi, nous avons fait une pause bien méritée, installés sous une verrière impressionnante, dans un décor moderne et japonisant signé Philippe Starck. Les cocktails étaient quelconques.

 

  • La Boutique Jaune, 27 rue des Rosiers 4°

Au coeur du Marais, nous avons eu la chance d'avoir une table (elles sont peu nombreuses) dans cette boutique à la façade jaune qui propose une gastronomie ashkénaze. Ce pâtissier traiteur de père en fils depuis 1946 prépare des spécialités yiddish délicieuses. Nous avons adoré le tarama à l'aneth et ses blinis, le börek au fromage de brebis, leur pain spécial garni de pastrami et le gâteau au fromage à l'orange. Pas d'alcool mais gentil accueil.

 

  • Stohrer, 51 rue Montorgueil 2°

Dans ce quartier typique, cette belle pâtisserie décorée de fresques date de 1730. Parmi les spécialités figurent le baba au rhum, le puits d'amour et l'éclair au chocolat (exquis).

 

  • Les Cailloux, 58 rue des Cinq Diamants 13°

Une véritable enclave italienne au coeur de la Butte aux Cailles, un quartier attachant. Tout le personnel se parle en italien, ce qui contribue au charme de l'endroit. La cuisine est savoureuse, préparée à partir de produits venant tout droit d'Italie.

 

  • Bouillon Racine, 3 rue Racine 6°

Nous avons dîné au premier étage de cette célèbre brasserie Art nouveau classée monument historique. C'était bon, copieux mais le service était un peu long.

 

  • Relais Saint Germain - Le Comptoir, 9 carrefour de l'Odéon 6°

Parfait exemple de la bistronomie, le restaurant d'Yves Camdeborde donne priorité aux produits du marché et aux plats de caractère. Le soir c'est un menu unique (sur réservation), mais pendant les vacances scolaires, il faut patienter le temps qu'une table se libère (comme pour le déjeuner) et on choisit son repas à la carte. Nous avons eu la chance de ne pas trop attendre et avons savouré une cuisine gourmande et raffinée.

 

  • Mollard , 115 rue Saint Lazare 8°

Encore une belle brasserie (fondée en 1867) classée monument historique, située en face de la gare Saint Lazare. Le service est agréable et les plats délicieux : rognons de veau cuits à merveille accompagnés d'une sauce exquise, très bonne andouillette AAAAA (= Association Amicale des Amateurs d'Andouillette Authentique) et omelette norvégienne maison excellente.

 

  • Le Boeuf sur le Toit, 34 rue du Colisée 8°

Adresse distinguée au décor luxueux : boiseries, miroirs gravés, peintures. Bonne cuisine de brasserie traditionnelle et service efficace mais trop empressé.

 

  • Le Mood, 114 avenue des Champs Elysées 8°

Nous avons juste bu un verre dans ce restaurant bar lounge sur 3 étages. Pendant l'happy hour, il n'y avait personne ce soir là et les cocktails, certes originaux, étaient peu alcoolisés.

 

  • La Fermette Marbeuf 1900, 5 rue Marbeuf 8°

Après le spectacle au Crazy Horse, nous avons choisi ce restaurant tout près, classé monument historique. La verrière de 1898 et les céramiques sont magnifiques mais les plats décevants. Seuls les desserts, dont le fameux soufflé au Grand Marnier, sont à la hauteur du cadre.

 

  • Crazy Horse, 12 avenue George V 8°

Un cabaret avant-gardiste créé en 1951. Nous avions réservé nos places à l'avance pour assister au spectacle mis en scène par Philippe Decouflé : une succession de tableaux étonnants et impertinents où le jeu de lumières met en valeur les corps sensuels des filles du Crazy, des danseuses effrontées à la perruque au carré, au rouge à lèvres sang et aux talons vertigineux.