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Explorer les îles grecques nous trottait dans la tête depuis quelques temps de par leur renomée et leur beauté suggestive qui bouscule l'imagination. C'est vers l'archipel des Cyclades que nous nous sommes envolés (via Athènes) pour 2 semaines fin avril - début mai. C'est le tout début de la saison, les restaurants et les magasins ouvrent à peine (certains sont encore fermés, d'autres en plein nettoyage de printemps), il fait déjà beau et chaud et ce n'est pas encore blindé de monde, même si certains jours, des paquebots déversent leur flot de passagers ! 

Nous avons fait escale dans 4 îles en réservant nos billets de bateau sur internet avec la compagnie Hellenic Seaways (en fait, ce n'est pas nécessaire en cette saison), des catamarans express confortables qui disposent juste d'un petit pont extérieur à l'arrière : les connexions étant moins souples à cette période de l'année, notre itinéraire inter-îles fut Mykonos, Paros, Naxos et Santorin.

Chaque île a sa personnalité mais un des plus grands plaisirs de notre voyage a été la gastronomie : la cuisine grecque est simple et savoureuse mais les spécialités insulaires (à base de produits frais locaux et saisonniers) sont encore plus fameuses ! Les plats traditionnels présentent des variantes selon l'histoire de chaque île, son climat et les caractéristiques de son sol ... nous nous sommes régalés grâce aux différents fromages.

Une autre grande sensation que nous a procurée ce périple fut notre moyen de transport : nous avons loué un quad (et même un buggy sur Paros) pour sillonner les petites routes en toute liberté, un parfum d'aventure qui nous a menés aussi sur des chemins rocailleux et pentus au milieu des champs, des vignobles et des criques "sauvages". Le littoral couleur aigue-marine, émeraude ou bleu outremer nous invitait à la baignade mais il fallait aimer les températures en-dessous de 20°C ! Donc impossible de nager en cette saison malgré un soleil généreux (emporter votre crème solaire) et assez traître à cause d'un vent souvent soutenu.

Nous avons eu la chance d'arriver juste avant la Pâque orthodoxe, le jour le plus important de l'année, pour assister aux préparatifs (couronnes décoratives) et à la célébration de la Résurrection du Christ : des processions où les grecs viennent très nombreux, très croyants, mais surtout pour se retrouver en famille. Une atmosphère festive qui nous a enchantés tout comme les nombreuses chapelles et églises qui parsèment les quartiers, les collines, les champs et les routes, toutes blanches avec leurs dômes rouges ou bleus.

La vie insulaire devient vite attachante surtout que la convivialité et l'hospitalité grecques sont aussi authentiques que la féerie des paysages et la décontraction qui règne au bord de la mer Egée.


Nous sommes restés 4 nuits à Mykonos où nous sommes arrivés en avion pour repartir en bateau jusqu'à Paros. En basse saison, c'est une version plus sage que nous avons découverte loin des plages bondées et de la fête continuelle : les clubs branchés n'ont pas encore ouvert et personne ne danse sur les plages en plein après midi (ni le soir d'ailleurs). Fière de sa réputation glamour et cabotine, Mykonos accueille toutes sortes de vacanciers, un mélange décalé au coeur de son chef-lieu labyrinthique typique des villes cycladiques. Nous avons adoré prendre l'apéro au bord de l'eau dans le quartier de la Petite Venise malgré la foule qui se presse au coucher de soleil, tout près des fameux moulins qui se dressent au sud de Hora Mykonos (ville principale de l'île). L'ambiance est sympa et les couleurs splendides quand le soleil décline, même si nous préférons vagabonder dans le joli dédale de la vieille ville le matin de bonne heure, à la rencontre des autochtones : c'est un plaisir infini de se perdre dans le lacis des ruelles quand elles ne sont pas encore envahies par les croisiéristes qui débarquent certains jours.

Nous avons eu le temps d'explorer toute l'île en louant un quad (il n'y a que des 50 cm3) et nous avons été impressionnés par le foisonnement des chapelles qui égrènent le paysage. Leurs couleurs se détachaient à merveille sous un ciel d'un bleu profond, balayé par des traînées de nuages blancs. Autre vision idyllique, les plages, nombreuses et quasi désertes à cette époque de l'année : elles se cachent parfois au bout de petites routes sinueuses mais certaines ont un goût de paradis avec leurs eaux translucides aux reflets azuréens. Nous avons profité de la chaleur même si nous n'avons pas réussi à nous baigner car l'eau était trop froide, et c'est la plage de Panormos (au nord de l'île) que nous avons préférée, relativement abritée du meltemi (vent du nord est) qui a soufflé fort 3 jours durant !

Depuis Mykonos, nous avons fait l'excursion au site archéologique de Delos, une île sacrée (non habitée) à 30 mn de bateau, que vous pourrez découvrir au chapitre suivant : les rotations étant moins nombreuses à cette saison, nous avons pris le bateau de 9h pour revenir avec celui de 13h30. Sur l'île de Mykonos, si le monastère du village d'Ano Mera vaut le détour, c'est le couvent tout proche qui nous a étonnés : une soeur très jeune qui vit toute seule ici nous a montré les lieux en répondant avec douceur à nos questions (en anglais). Une autre rencontre insolite fut celle de 2 pélicans qui ont élu domicile près de l'église Panagia Paraportiani à Hora Mykonos. Enfin, nous avons visité la maison de Lena, prénom de la dernière propriétaire de cette charmante demeure bourgeoise au coeur de la cité : datant de la fin du XIX° siècle, elle a conservé intact son mobilier et une dame parlant français a fait revivre la défunte Lena par ses explications émouvantes.

Pour terminer, disons que ce sont surtout les charmes de la vieille ville qui nous ont enchantés sans oublier la découverte de la cuisine insulaire, délicieuse et servie avec générosité (cf nos adresses). Ce n'est surement pas la Mykonos sulfureuse à l'ambiance trépidante que nous avons connue mais un tout autre visage qui nous a permis de commencer nos vacances de façon idéale.


Les Cyclades doivent leur nom au cercle qu'elles forment autour de l'île sacrée de Delos et c'est Mykonos qui en est la plus proche. Il n'y a pas de population à Delos d'où ce contraste saisissant avec la fougueuse et moderne Mykonos quand vous débarquez sur le site archéologique : portez de bonnes chaussures et un chapeau, emportez de l'eau et quelques vivres car il n'y a aucun magasin, même dans le musée où vous trouverez néanmoins des toilettes. Lieu de naissance mythique des jumeaux Apollon et Artemis, Delos devient un lieu de pèlerinage en l'honneur d'Apollon dès le VIII° siècle av. J.-C. Ses temples les plus anciens datent de cette époque et à partir du V° siècle av. J.-C., l'île est un des 3 grands centres religieux de la Grèce et un lieu de commerce florissant. Sa prospérité va s'accroître quand les romains font de Delos un port franc en 167 av. J.-C. et il y aura même un important marché d'esclaves ! On a beaucoup de mal à s'imaginer tout cela quand on découvre aujourd'hui les maigres vestiges qui subsistent : il faut dire que le site antique a été pillé et ce n'est qu'à la Renaissance que sa valeur historique sera reconnue.

Nous avons acheté notre billet le jour même à la petite guérite du vieux port de Hora Mykonos pour prendre le premier bateau (à 9h) : le trajet est rapide (moins de 30 mn) et nous devons nous acquitter d'un droit d'entrée en arrivant. Des guides proposent leurs services mais pas en français, donc nous sommes partis seuls à la découverte du sanctuaire en nous dirigeant vers la fameuse terrasse des Lions : ce sont des copies mais les originaux font partie de la collection du musée (explications souvent en grec seulement) que nous avons appréciée même si beaucoup d'objets importants trouvés à Delos sont conservés au musée national d'Archéologie d'Athènes. Après cette pause à l'abri du soleil (et du vent), nous avons poursuivi notre visite et fait l'ascension du mont Cynthe (113 m) : pas difficile, elle vaut la peine pour la vue d'ensemble sur le site et le panorama à 360° sur les îles alentours dont Mykonos. En redescendant, nous avons terminé par le quartier du théâtre (le plus intéressant du site) avec ses maisons aux mosaïques abîmées. Nous sommes rentrés par le bateau de 13h30 (le dernier en cette saison était à 15h), contents de cette excursion mais un peu déçus par ces vestiges souvent à l'état de ruines, mal signalisés, peu mis en valeur et ne comportant que très peu de textes explicatifs.


En quittant Mykonos en bateau express, on laisse derrière nous le meltemi et la foule pour accoster, après une courte traversée, à Parikia, port principal et chef-lieu de l'île de Paros où nous logeons à quelques minutes à pied du centre, près de la plage tranquille de Livadia. Très vite, nous tombons sous le charme de Parikia, un endroit pittoresque et très vivant avec ses bateaux de pêche et son kastro vénitien du XIII° siècle perché au-dessus de ses ruelles labyrinthiques. Une certaine nonchalance règne dans la vieille ville et nous croisons plein de locaux qui se dirigent vers la Panagia Ekatondapyliani, une magnifique église datant de 326 qui comporte une superbe iconostase sculptée et des colonnes en marbre de Paros. A l'étage, une galerie permet de surplomber le ballet des fidèles qui viennent embrasser les icônes et les portraits de saints. Nous sommes étonnés par cette foi démonstrative et nous reviendrons le lendemain soir vers minuit pour suivre la procession aux flambeaux jusqu'au port : il faut préciser que c'est le vendredi saint et que la Pâque orthodoxe est le moment le plus important de l'année.

Autre souvenir très agréable de notre court séjour sur Paros (2 nuits seulement), fut notre virée en buggy à travers l'île, un bandana sur le visage et des lunettes de soleil pour nous protéger car il n'y a pas de pare-brise : nous avons ainsi découvert les carrières de marbre d'un blanc pur (dans lequel la Vénus de Milo fut sculptée) et des localités typiques. A Lefkes, au creux d'un amphithéâtre naturel de montagnes, tous les habitants étaient réunis dans l'imposante cathédrale pour les célébrations de Pâque mais beaucoup étaient aussi à l'extérieur pour bavarder. Sur la côte nord, nous avons adoré Naoussa : lové dans la vaste baie de Plastira, ce village de pêcheurs a conservé tout son charme même s'il a tendance à devenir une station balnéaire en vogue, avec ses cafés branchés et ses bons restos comme celui où nous avons déjeuné, au bord d'une crique au coeur même du village.

En lisant la rubrique "nos adresses", vous comprendrez pourquoi Paros nous a tellement séduits : quelques tables excellentes et un bar à cocktails romantique face au soleil couchant sur les contreforts du kastro de Parikia, juste au-dessous d'une belle et secrète petite chapelle, un endroit magique où le temps semble s'être arrêté. Loin d'avoir exploré tous les trésors de l'île, voici donc les quelques ingrédients qui font de Paros une destination attrayante aux antipodes de Mykonos.


Toujours à bord d'un catamaran rapide de la compagnie Hellenic Seaways, nous rejoignons la plus grande île des Cyclades, Naxos, située tout près à l'est de Paros. En arrivant, c'est l'emblème de l'île qui nous accueille : la fameuse "Portara", vestige d'un temple d'Apollon où nous viendrons faire de nombreux clichés à l'heure bleue. Cette grande porte de marbre trône sur une presqu'île à l'extrémité de la promenade (Paralia) qui longe le quai du chef-lieu de Naxos, Hora Naxos. C'est une ville animée et agréable avec 2 quartiers historiques qui s'imbriquent à côté de la zone portuaire : Bourgos et ses ruelles sinueuses où vivaient les grecs, et Kastro en hauteur où résidaient les vénitiens. Lors de notre promenade en plein après midi, nous nous sommes régalés dans l'enceinte de l'ancienne forteresse (kastro, ville close) à la découverte des demeures du XIII° siècle, en montant et descendant les nombreux escaliers dans un silence intemporel ... pas âme qui vive à cette heure-là, hormis les chats qui peuplent toujours les villes cycladiques.

Nous logions dans un hôtel design, tout proche du centre, sur la longue plage en arc de cercle d'Agios Georgios : nous saluons son responsable, Alexandros, qui nous a prodigué de bons conseils et dont l'affabilité était à la hauteur de l'hospitalité grecque. Il nous a indiqué dans quel sens suivre les routes panoramiques pour profiter au maximum de la vue, car Naxos se distingue des autres îles des Cyclades par son relief montagneux : le sommet le plus haut de l'archipel, le mont Zeus (ou Zas), culmine à 1004 m et les villages de l'intérieur de l'île sont très pittoresques, comme Halki, Apiranthos, Filoti et Koronos. Nous avons loué un quad de 300 cm3 et nous voilà partis sur les belles routes en lacets qui sillonnent l'île : comme celle qui descend jusqu'à la baie de Lionas au travers d'anciennes mines d'émeri, ou celle qui serpente dans un paysage lunaire entre Halki et Ano Potamia. Il y a aussi des axes très photogéniques entre Apiranthos et Filoti ou encore entre Koronos et Apollonas. La virée dans le nord de l'île mérite le voyage pour contempler le kouros d'Apollonas : cette colossale statue de marbre d'un homme jeune, datant du VI° ou VII° siècle av. J.-C., repose dans la carrière où il a été taillé, accidentellement brisé et donc abandonné. Il faut ensuite revenir à Hora Naxos par la côte ouest avec ses vues aériennes sur la mer.

Passer 4 nuits à Naxos nous a permis aussi de visiter différents sites comme le temple de Déméter, de participer à la fin de la cérémonie de la Résurrection du Christ le samedi vers minuit (où nous avons retrouvé le pope qui officiait à Paros), de goûter l'agneau pascal le dimanche midi à Halki, de tenter de nous baigner sans succès (l'eau est gelée même si la mer est peu profonde à Agios Georgios) et de tester différents restaurants ... c'est à Hora Naxos que nous avons savouré d'excellents mezze et la plus grande variété de fromages grecs (cf nos adresses). Voilà donc un programme bien diversifié qui révèle les atouts de Naxos et qui nous laisse un souvenir impérissable.


L'arrivée en bateau à Santorin est fabuleuse : on est ébahi par ces villages accrochés comme par magie aux falaises, à plus de 300 m au-dessus de la caldeira immergée. C'est le résultat impressionant d'une tragédie survenue vers 1613 av. J.-C. : l'île plutôt circulaire s'appelait Strongili (la Ronde) avant qu'une incroyable explosion volcanique provoque l'effondrement dans la mer du centre de l'île, ne laissant que des falaises vertigineuses aux strates multicolores sur son côté ouest. D'autres bouleversements géophysiques entraînèrent la formation de 2 îlots volcaniques au centre de la caldeira (que l'on peut visiter lors d'une excursion -trop minutée- en bateau) et en 1956, un important séisme dévasta Oia et Fira. Malgré ce passé tumultueux, Santorin (aussi appelée Thira) est devenue une destination touristique qui attire de plus en plus de visiteurs : fini la tranquillité de Paros et Naxos, il faut composer avec les croisiéristes qui débarquent régulièrement, mais heureusement pas tous les jours ! Autre conséquence du succès de Santorin, les tarifs sont plus élevés ici avec des hébergements de luxe mais, côté gastronomie, nous avons tout de même profité d'une cuisine raffinée et des vignobles de renom à des prix raisonnables (lisez nos adresses). Nous étions logés à Fira, capitale et centre névralgique de Santorin, à l'extrémité nord, près du centre de conférences : notre hôtel était facilement accessible en véhicule (peu de trajet à pied) et nous bénéficiions d'une vue incomparable depuis la terrasse du bar, à la fois sur Fira et sur la caldeira ... un must au petit déjeuner ou pour l'apéritif ! Ne manquez pas la promenade le long de la falaise au nord de Fira jusqu'à Firostefani et le soir, non loin de notre hôtel, vous trouverez l'emplacement idéal pour contempler Fira briller de mille feux.

Même si les villages posés en équilibre sur la corniche de la caldeira s'explorent à pied (Fira, Firostefani, Imerovigli et Oia), nous avons loué un quad de 300 cm3 pour découvrir les autres trésors de l'île : les sites archéologiques, les plages de sable volcanique et les bourgades authentiques comme Megalohori et Pyrgos. Cette dernière nous a beaucoup plu avec ses petites maisons et ses chapelles cachées au milieu des remparts en ruines. Et c'est à Pyrgos que nous avons vu à l'oeuvre l'étonnant service des poubelles ... un monsieur et son âne ! Pour ce qui est du site d'Akrotiri, il faut une bonne dose d'imagination pour apprécier ces vestiges : on est à l'intérieur (car tout est recouvert d'une charpente) et on marche sur des passerelles au travers d'une cité antique enfouie sous les cendres après la terrible éruption volcanique du XVI° siècle av. J.-C. Fort heureusement, cet avant-poste minoen comportait de remarquables fresques que nous avons admirées au musée de la Préhistoire de Théra (à ne pas manquer à Fira). En fait, nous avons préféré visiter l'ancienne Théra, pour sa position panoramique sur les falaises calcaires du cap Mesa Vouno : là encore, les ruines sont peu suggestives mais l'attrait tient surtout à l'atmosphère qui s'en dégage et à la vue splendide sur le sud de l'île qui descend en pente douce au niveau de la mer, vers les stations balnéaires de Perissa et Kamari aux longues plages de sable noir.

Grâce à notre moyen de transport, nous avons circulé à notre guise dans toute l'île (peu étendue), mais il faut avouer que pour la première fois, le temps s'est gâté : nous avons dû rouler sous la pluie et remettre les blousons, et quand le soleil est revenu, nous avons apprécié le large top-case de notre quad pour y ranger toutes nos affaires. Tout au long de notre périple dans les Cyclades, on a vécu un sentiment de réelle liberté en quad ou en buggy, et ainsi gardé un souvenir attendri de nos endroits préférés. A Imerovigli, nous avons adoré la balade à pied jusqu'au majestueux rocher qui s'avance dans la caldeira : en le contournant, on accède en contrebas à une petite église suspendue au-dessus de la mer qui offre une vue insolite sur Oia et Fira ! Enfin, n'oublions pas de parler de Oia (prononcer i-a), incontestablement le plus beau village de notre voyage : lui aussi accroché à la falaise abrupte face à la caldeira, à la pointe nord de Santorin, c'est un paradis pour les photographes et nous y sommes allés plusieurs fois, afin de profiter des différentes lumières de la journée. Plus petit que Fira, Oia dispose d'établissements plus haut de gamme et nombre de ses habitations se nichent dans des cavités creusées dans la roche volcanique : un charme fou qui attire les foules surtout au coucher du soleil. 

De toute évidence, Santorin fut le clou de notre voyage de par son cadre époustouflant, mais ce n'est pas forcément la plus merveilleuse île des Cyclades : au fil des rencontres avec les insulaires et des jours de découvertes, nous avons éprouvé un enchantement très personnel ... ce sont ces expériences qui rendent chaque île unique dans nos coeurs.


En revenant de Santorin en avion, nous avons fait escale à Athènes où nous avons passé l'après midi et la nuit avant de regagner la France. Voici quelques photos qui complèteront celles du reportage réalisé en 2007 (cf notre premier site) : nous étions enthousiastes de revoir la capitale mais, en nous promenant dans les quartiers de Plaka, Syntagma, Psyrri et Omonia,  nous avons ressenti un certain laisser-aller avec plus d'édifices détériorés, à l'abandon ou en ruines, et surtout plus de précarité même si nous n'avons pas voulu photographier les personnes qui vivaient dans la rue ...