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Home Nos Voyages Pérou De Lima à Colca
Index de l'article
Pérou : de Lima à Colca
Lima - Quartiers
Lima - Musée Larco
Lima - Bidonville de Laderas - Pérou
Huanchaco - Trujillo
Huacas del Sol y de la Luna - Chan Chan
En route pour Chiclayo - Environs de Chiclayo
Chiclayo
Paracas
Huacachina - Ica - Nazca
Arequipa
Sur la route des Canyons
Canyon de Colca
Villages des Canyons
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Le Pérou est un pays aux mille facettes que vous pourrez explorer sans jamais vous lasser. Grâce à des transports qui fonctionnent bien (avons pris l'avion, le bus et le train), nous avons découvert les fabuleux sites archéologiques du nord au sud, testé le paradis des gourmets qu'est devenu Lima, parcouru le désert côtier baigné par la houle du pacifique et séjourné dans l'Altiplano à plus de 3000 m d'altitude.
C'est un voyage fatiguant dont la diversité nous a permis de mieux comprendre la vie des péruviens et de certaines tribus indigènes comme celles du lac Titicaca. Par contre, nous n'avons pas pénétré dans le morceau d'Amazonie que nous avons survolé en arrivant de France ... ce sera l'occasion d'un autre périple.
Ce pays andin est très pauvre : plus de 50% de la population vivrait au-dessous du seuil de pauvreté dont une écrasante majorité de paysans "indigenos" (le terme approprié pour dire "indiens"). Il va de soi que dans ces conditions l'accès à l'éducation est restreint, et nous l'avons constaté dans notre approche de chaque jour.
A notre arrivée, un nouveau président (parti de gauche) prenait ses fonctions et voulait combattre la pauvreté, la corruption et les inégalités ... problèmes insurmontables selon les dires de certains mais, être péruvien a toujours nécessité un grand sens du défi comme pendant cette sombre période du Sentier Lumineux qui fit des milliers de morts entre 1980 et 1990.
Pour notre plus grand bonheur, nous avons ressenti cet optimisme et ce courage en nouant des contacts avec des péruviennes et un religieux français à l'action admirable dans un bidonville de Lima.
 

Lima nous est apparue aussi bruyante que chaotique et surtout noyée dans la "garua", la brume côtière qui l'envahit 9 mois de l'année . Pas de soleil donc pour égayer notre séjour dans cette immense métropole où il fait froid en juillet/août mais l'attractivité d'une capitale qui participe au boom culturel que connaît le Pérou.
Un renouveau porté par une gastronomie en pleine renaissance, une véritable révolution culinaire ... pour le bonheur de nos papilles épicuriennes ! Ces 10 dernières années, une génération de jeunes chefs créatifs (comme Gaston Acurio) a emmené les spécialités "criollas" (créoles) traditionnelles vers les sommets de la cuisine nouvelle ou "cocina novoandina".
Ajoutez à cela les balades dans les quartiers de Miraflores, Barranco et du centre historique et vous tenez là les trésors de la capitale péruvienne.

 


Ce musée est une excellente introduction aux cultures Chimu, Mochica, Nazca et Inca. Avant de parcourir les différents sites précolombiens, nous avons admiré de magnifiques pièces en céramique dont une étonnante collection de poteries érotiques à la précision remarquable ...

 


Avant notre voyage, nous avons pu contacter un prêtre français, Marcel Tregouet, qui nous a chaleureusement invité dans le bidonville de Laderas pour nous montrer la dure réalité du Pérou au quotidien. Depuis 1984, Padrecito Marcelo, comme les gens d'ici l'appellent affectueusement, a réalisé un travail formidable avec Rosa et Amalia, deux péruviennes dévouées. Ils ont réussi à séparer des bandes rivales puis créé un foyer d'accueil pour les filles mères rejetées par la société péruvienne. Ils accueillent également des enfants handicapés cachés voire enchainés par leur famille (car c'est honteux au Pérou). Nous avons visité le foyer, les classes pour l'éducation des petits et le "comedor popular" qui sert le déjeuner à 300 personnes par jour ... un exploit ! Nous avons rencontré les habitants de Laderas et leurs enfants tous très attachés au père Tregouet. Il ne faut surtout pas oublier que Padrecito Marcelo, Rosa et Amalia ont permis à 770 jeunes d'obtenir une bourse d'études afin d'apprendre un métier.

 


Depuis Lima, nous avons rejoint Trujillo en avion (très rapide et peu onéreux) pour loger dans la petite station balnéaire de Huanchaco qui a conservé en grande partie son charme d'antan. Les pêcheurs locaux utilisent toujours les étroites embarcations en roseau qui figurent sur les poteries Mochicas vieilles de 2000 ans et sont parmi les rares habitants de la côte à savoir encore construire et utiliser ces "caballitos de totora" (petits chevaux en roseau) dont la durée de vie n'excède pas quelques mois. A 12 km, l'animation de Trujillo tranche avec la vie paisible de Huanchaco : malgré les concerts de klaxons, nous nous sommes régalés devant les façades pastel et les grilles de fer forgé des édifices coloniaux flamboyants. Nous nous sommes émerveillés devant les innombrables églises du centre historique et avons surtout apprécié l'ambiance bon enfant de cette ville qui fut la première (en 1820) à proclamer son indépendance. Nous nous sommes mêlés à une foule de jeunes diplômés, à un défilé folklorique, déambulé dans le marché et côté cuisine, nous avons goûté le fameux "chupe de camarones", une soupe épaisse aux gambas parfumée à l'ail, aux piments et à l'origan.



Peu de voyageurs sortent des sentiers battus pour explorer le nord du pays, or, de nombreux sites préincas jalonnent ce littoral. Les cultures Mochica et Chimu ont laissé d'importants vestiges aux alentours de Trujillo : les Huacas del Sol y de la Luna précèdent Chan Chan de 7 siècles et datent de la période Mochica. Les "Huacas" sont des pyramides, des temples, des sanctuaires ou des sites funéraires dotés d'une signification particulière. Si la Huaca del Sol ne se visite pas, sa taille est assez impressionante même si un tiers de l'édifice a été emporté par les pluies : on estime à 140 millions le nombre de briques d'adobe nécessaires à sa construction. Plus petite, la Huaca de la Luna est splendide de par ses frises polychromes qui ont fait la réputation des Mochicas. Les céramiques et autres objets retrouvés sur le site sont bien présentés dans un musée moderne juste à côté. C'est ici que nous avons vu pour la première fois d'étonnants chiens péruviens sans poils ! Quant à Chan Chan, c'est la plus vaste cité en adobe de la planète : construite vers 1300 et couvrant 28 km², elle comptait 60 000 habitants à l'apogée de l'empire Chimu. Dès l'arrivée des espagnols, le pillage commença et eut raison de tous ses trésors. Puis, la ville a été dévastée par les inondations causées par le phénomène climatique El Niño. Aujourd'hui, il faut une bonne dose d'imagination pour se représenter la cité d'antan mais nous avons été impressionnés par les dessins d'origine qui décorent les murs d'adode du palais Tschudi : motifs géométriques, vagues de poissons, lignes d'oiseaux marins. Le billet de Chan Chan donne accès à la Huaca Arco Iris (dans le faubourg de La Esperanza) qui semble insignifiante en comparaison. Enseveli sous le sable jusqu'aux années 1960, ce temple Chimu est couvert de figures répétitives d'arc-en-ciel (symbole de pluie et de vie) qui laissent penser qu'il était dédié à la fécondité.


Nous voilà partis pour Chiclayo en voiture avec notre chauffeur. Nous faisons halte à la Huaca El Brujo où nous découvrons avec ravissement des bas-reliefs grandeur nature stylisés et multicolores (Cao Viejo). Avant d'arriver à Chiclayo, nous allons voir la petite ville balnéaire de Pacasmayo qui possède une des plus grandes jetées du pays. La région recèle de trésors exceptionnels comme le site archéologique de Sipan où une tombe royale Mochica est découverte en 1987 : ce sont des pilleurs de tombes ("huaqueros") qui commence à dépouiller le site funéraire avant l'intervention rapide des archéologues et de la police. Outre le tombeau du seigneur de Sipan, nous avons visité également une autre tombe majeure, celle du "sacerdote" (prêtre) : des centaines d'objets en or, céramique et pierres semi-précieuses ainsi que les corps d'enfants, de militaires, de gardes gisaient là ... La plupart ont été confiés au superbe musée de Lambayeque qui fait, à juste titre, la fierté du nord du pays (photos non autorisées). Ne manquez pas les ruines (pyramides) de Tucume qui fut la dernière capitale des Sican mais aucune tombe spectaculaire n'y a été retrouvée. Enfin, nous avons découvert quelques localités sympathiques : Pimentel et son immense plage où sont joliment alignés des "caballitos de totora", Monsefu et sa foire de l'artisanat d'une autre époque, le charme désuet de Puerto Eten et ses édifices coloniaux.


Chiclayo est beaucoup moins attrayante que Trujillo mais son "mercado de brujos" (marché des chamans) nous a enchantés ... ébahis par la diversité des plantes et des herbes médicinales, les elixirs et autres bizarreries, les cactus hallucinogènes ainsi que les animaux embaumés ! Il se trouve dans le coin sud-ouest du Mercado Modelo qui s'étend sur plusieurs "cuadras" (pâtés de maisons) : c'est un labyrinthe d'étals de toutes sortes où nous avons rencontré des gens fort sympathiques. La ville aux rues pavées, sale et bruyante, semble d'une autre époque mais nous y avons été bien accueillis par les commerçants et les restaurateurs.


Après notre incursion dans le nord du Pérou, nous voici sur la route panaméricaine en direction du sud. Elle traverse le désert de la côte sud du Pérou en longeant le littoral de l'Equateur au Chili. Nous passons 2 nuits à Paracas, une toute petite station balnéaire pour découvrir la faune abondante des Islas Ballestas et la réserve nationale en plein désert. Surnommées les "Galapagos du pauvre", les îles Ballestas n'en constituent pas moins une superbe excursion en bateau. Sachez que l'océan est souvent agité et aucun bateau ne dispose de cabine : s'équiper en conséquence pour se protéger du vent, des embruns et du soleil ! A l'aller, nous passons tout près du fameux géoglyphe du Candélabre tracé sur une colline sablonneuse et visible uniquement de la mer : un dessin à 3 branches de plus de 150 m de haut et 50 m de large. Certains le rattachent aux lignes de Nazca, d'autres pensent qu'il représente la constellation de la Croix du Sud et servait de repère aux marins. Puis, nous naviguons pendant 1/2 heure autour des arches et des grottes des îles : des hardes d'otaries à crinière se prélassent sur les rochers, il y a aussi des cormorans, des sternes et des manchots de Humboldt. De retour sur la terre ferme, nous partons en voiture dans la réserve nationale de Paracas : au sein de la péninsule désertique, nous atteignons le minuscule village de pêcheurs de Lagunillas. Dévasté par le raz-de-marée qui a suivi le séisme de 2007, personne n'y habite mais les restaurants ont été reconstruits et les "lanchas" (barques) des pêcheurs parsèment la baie, envahies par des pélicans péruviens. En parcourant la réserve, une tempête de vent et de sable nous surprend mais notre chauffeur réussit à retrouver la route ... avec notre aide. Il aurait mieux valu avoir un 4x4 et un péruvien qui connaisse le coin !


En route pour Nazca, nous nous sommes arrêtés dans une petite oasis entourée de hautes dunes de sable, Huacachina. Après une balade à pieds autour d'une lagune pittoresque et dans les dunes, nous avons fait un petit circuit en "arenero", un buggie des sables qui nous a emmené à grande vitesse dans l'immensité du désert ... décoiffant ! Ensuite, pause culturelle à Ica pour la visite de son musée régional qui montre une collection d'objets provenant des cultures Paracas, Nazca et Inca : de fabuleux textiles raffinés, des momies incroyablement bien préservées et des crânes déformés. Nous arrivons dans l'après midi à Nazca pour un vol le lendemain (négocié sur place à l'aérodrome le matin même) afin de découvrir ses fameux et mystérieux géoglyphes classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Tracés dans la Pampa Colorada (plaine rouge) sur de longues distances, ils sont constitués de 800 ligne droites, 300 figures géométriques et 70 dessins d'animaux et de plantes et ne sont visibles que d'une très grande hauteur. Les motifs ont été réalisés en ôtant les pierres sombres et en les empilant pour révéler un sol plus clair, riche en gypse. Les dessins les plus élaborés représentent un condor de 130 m d'envergure, un singe à l'extraordinaire queue en spirale, un colibri, une araignée, un astronaute etc ... La question demeure : qui a tracé ces lignes et pourquoi, et comment pouvait-on se rendre compte de l'avancement des dessins alors que les lignes ne se distinguent que du ciel ? Selon Maria Reiche, une mathématicienne allemande, il s'agirait d'un calendrier astronomique utilisé pour l'agriculture et tracé grâce à des formules mathématiques et une longue corde. Une théorie plus prosaïque suppose que ces lignes correspondraient à un culte de l'eau, de la montagne et de la fertilité. Aux alentours de Nazca, nous avons visité (grâce à un taxi appelé par l'office de tourisme) les ruines de Paredones, les aqueducs souterrains de Cantallo et le géoglyphe d'El Telar.


Pour rejoindre Arequipa, nous avons pris un bus très confortable depuis Nazca. A 2350 m d'altitude, c'est la deuxième ville du Pérou. Surnommée la "Ciudad Blanca" de par ses beaux édifices coloniaux bâtis en "silar", une roche claire qui scintille au soleil, la ville blanche nous a entièrement séduits : c'est notre ville préférée avec Trujillo et Cuzco.  Arequipa est nichée dans une vallée fertile aux pieds de 3 volcans aux sommets enneigés qui se dressent majestueusement derrière la cathédrale : El Misti (5822 m) flanqué à gauche du Chachani (6075 m) et à droite, plus dentelé, du Pichu Pichu (5571 m). Le centre ville présente une structure en damier et se trouve à l'est du Rio Chili : il est très agréable de se promener à pied dans ses rues aux imposantes demeures coloniales. Sur la Plaza de Armas où trône l'immense cathédrale (la seule du pays à occuper une place sur toute sa longueur), nous avons assisté à une manifestation : il paraît que les Arequipeños, fiers et friands de débats, expriment régulièrement leurs convictions par des manifestations. Ils sont aussi des amateurs de bonne chère et nous nous sommes régalés dans des restaurants branchés où la cuisine novoandina est à l'honneur. Du point de vue culturel, Arequipa n'est pas en reste : nous avons suivi une visite guidée en français dans le musée Santury pour découvrir le corps gelé de "Juanita princesse des glaces", une jeune Inca sacrifiée voici plus de 500 ans au sommet du Nevado Ampato, un volcan à 6310 m d'altitude. Les Incas, qui vénéraient les montagnes comme des dieux, offraient des sacrifices humains, en particulier des enfants, pour se prémunir des éruptions volcaniques, des avalanches et des catastrophes climatiques. Autre visite digne d'intérêt : le Monasterio de Santa Catalina compte parmi les édifices religieux coloniaux les plus extraordinaires du pays. Entouré de hautes murailles, ce couvent occupe une cuadra entière (pâté de maisons), formant presque avec ses 20 000 m² une ville dans la ville ... époustouflant ! Pendant 2 heures, nous avons exploré en solo ce lieu déconcertant fait de passages sinueux, de cellules spartiates, de cloître colorés et de rues fleuries. Enfin, prenez le temps de traverser le fleuve pour vous rendre à l'ouest dans le paisible quartier de Yanahuara : nous y avons dégusté du cuy grillé (cochon d'inde) dans une de ces "picanterias" (restaurants locaux) à l'atmosphère décontractée puis nous sommes allès admirer le paysage grandiose depuis le mirador à côté de l'église San Juan Batista ... une vue sublime sur les volcans Misti et Pichu Pichu.


Nous quittons Arequipa pour rejoindre en voiture le village de Yanque près du Canyon de Colca. La route grimpe vers le nord-est en traversant la réserve nationale Salinas y Aguada Blanca tout en ménageant des vues somptueuses sur les volcans Misti et Chachani. A une altitude moyenne de 4300 m, vigognes, alpagas et lamas font partie du paysage grandiose qui s'offre à nous. Nous apercevrons aussi une viscache, sorte de lapin avec une queue d'écureuil, voisin de la famille du chinchilla. Nous faisons une halte au "Mirador de los Andes" à 4910 m avant de descendre par une route en lacets dans le Cañon del Colca jusqu'à la bourgade de Chivay. C'est à ce moment là que nous souffrirons du "soroche", ce mal des montagnes qui vous donne de forts maux de tête et le souffle court !


Long de 100 km, le Canyon de Colca se trouve au milieu de très hauts volcans et sa profondeur (3191 m) est 2 fois plus grande que le Grand Canyon du Colorado aux US ... c'est dire si nous avons été scotchés ! Tout au long de la rive sud, s'étend à perte de vue un paysage remarquable de terrasses incas et préincas : nous avons rencontré les habitants de la région, descendants de 2 groupes ethniques rivaux, les Cabanas et les Kollacas qui se distingent aujourd'hui par la forme de leurs chapeaux. En leur offrant de menus cadeaux venus de France, ils acceptent de nous laisser les photographier. Le point d'orgue de notre excursion dans le canyon est incontestablement le point de vue de la "Cruz del Condor" où niche une colonie de condors des Andes : la profondeur de la vallée et le temps ensoleillé génèrent des courants d'air ascendants utilisés par les rapaces pour planer. Un spectacle époustouflant magnifié par la proximité du passage de 5 condors sur fond de ciel bleu pur ou de précipice vertigineux ! Il y avait beaucoup de monde ce matin là mais, après 10 h les groupes partent, nous laissant savourer seuls la majesté de la scène.


Chivay se trouve à l'entrée du Canyon de Colca : le secteur du marché et la place principale donnent l'occasion d'observer les costumes typiques portés par les femmes de la région. Elles n'apprécient guère d'être prises en photo mais en discutant en espagnol et en leur offrant des petits cadeaux venus de France, elles acceptent ... Elles sont coiffées de chapeaux blancs en paille tressée agrémentés de dentelle, de paillettes et d'insignes ou bien ce sont des espèces de chapeaux melon déformés ou bien encore des chapeaux brodés très colorés. Nous logions à Yanque, un paisible village doté d'une jolie église en "silar" à l'intérieur naïf. Une promenade pédestre dans les environs mène aux sources chaudes des "Baños Chacapi" et aux ruines préincas d'Oyu Oyu : le site était occupé par les Kollacas en 1200 puis par les Incas et ensuite par les Espagnols qui préférèrent descendre de cette colline pour fonder Yanque en 1570. Enfin, nous avons rejoint en voiture le village de Corporaque (sur l'autre rive) dont la place coloniale est ornée d'arches.